Elle a fait semblant d’être douce.
Jusqu’au jour où elle s’est brûlée la langue.
On lui avait dit que la douceur serait sa force.
Qu’une femme sage, discrète, posée, serait plus aimée.
Plus choisie.
Moins redoutée.
Alors elle a baissé la voix.
Elle a raccourci ses phrases.
Elle a poli ses intuitions.
Elle a rangé son feu derrière des silences élégants.
Pendant longtemps, ça a presque fonctionné.
On la trouvait “agréable”.
“Accessible”.N
On lui disait souvent :
“Tu es une présence rassurante.”
Mais elle, elle sentait que ce n’était pas elle.
Juste une version socialement digeste de sa grandeur.
Une version empaquetée.
Une fréquence maîtrisée.
Jusqu’au jour où elle s’est surprise à ne plus reconnaître sa propre voix.
Elle disait encore “oui” avec le sourire,
alors qu’à l’intérieur, tout criait.
Et ce jour-là, sans prévenir,
les mots ont refusé de sortir.
La gorge brûlait.
Les lèvres se fermaient.
Et la langue… s’était brûlée.
Brûlée d’avoir trop contenu.
Trop avalé.
Trop ajusté.
Ce n’était pas une maladie.
C’était un rappel.
Son feu n’était pas là pour être tempéré.
Il était là pour éclairer, ravager, choisir.
- Et si les personnes de mon entourage ne me reconnaissent plus ?
- Et si je devenais une personne différente ?
- Et si je me retrouvais seul ?
Alors elle a réappris à parler.
Mais cette fois, pas pour plaire.
Pour incarner.
Elle a réappris à dire “non”.
Sans justification.
Elle a recommencé à écrire.
Mais plus jamais en douceur.
En vibration.
Aujourd’hui, elle ne s’excuse plus d’être brûlante.
Elle est entrée dans une fréquence que peu de femmes osent incarner :
La femme vraie. Celle qu’on sent avant de l’entendre.
Et toi, dis-moi :
À combien de degrés es-tu en train de contenir ta voix ?
Si ce texte a réveillé quelque chose,
La Maison des Fréquences Interdites t’ouvre ses portes.
Pas pour t’apaiser.
Pour te rappeler.
https://iconiquefemme.com/la-maison-des-frequences-interdites/